Risk : Urban Assault, notre Avis complet !
I. INTRODUCTION
En Résumé : Risk est un Jeu de Société qui vous propulse à la Conquête du Monde. Pour gagner, vous devez éliminer vos adversaires en annexant leurs Territoires et Continents. Après s’être imposé comme une référence en matière de Jeu de Stratégie sur Plateau, Risk essaie depuis quelques années de se frayer un Chemin sur Consoles.
L’arrivée de Risk : Factions en 2010 sur Xbox 360 aura marqué cette génération pour qui aime. En 2015, Ubisoft livre sur Xbox ONE une nouvelle édition en demi-teinte, Risk. Il faudra alors attendre 2016 pour que Risk : Urban Assault tente d’effacer la précédente déception et nous ramène à quelque chose de plus prenant. Pari réussi ?
Il était une fois… Les prémices de la plus longue Guerre qui résiste !
Risk, pour qui aime ce genre, c’est un peu comme aller faire notre B.A Dominicale chez Mère-Grand qui a préparé sa meilleure recette. Y avoir goûté, c’est la certitude de ne plus pouvoir s’en passer !
Sorti en 1957, Risk est avant tout un Jeu de Société, distribué par une filiale d’Hasbro depuis quelques années. Traversant les époques et le Temps, il aura su évoluer et conquérir un large public de petits soldats (merci le département Marketing et les éditions SW, LOTR, Etc, Etc). Imaginez une Carte du Monde avec ses Continents, derniers découpés en plusieurs Territoires (ça ne devrait pas être trop dur).
Avec nos Troupes placées, tour par tour, on tente de grappiller du terrain sur nos adversaires, on accumule les Territoires pour former ces Continents et disposer ainsi de plus de troupes. On attaque, on défend et on place ses régiments avec minutie. Achever nos adversaires pour que notre couleur recouvre toute la Carte signe alors la fin de partie. Simpliste comme bonjour de par ses règles, les Stratégies et tactiques à mettre en place sont évidemment le nerf de la guerre et demanderont plus de temps d’adaptation.
D’autant que les Jets de Dés pour attaquer et défendre ajoutent une part de Hasard importante et l’on ne devra alors compter que sur notre Chance légendaire… Ou pas ! Après toutes ces années de Domination, Hasbro n’avait plus qu’à trouver d’autres manières de conquérir un Public toujours plus large…
« Le feu se propage ! Et si nous brûlons, vous brûlerez avec nous ! » La Conquête du Monde s’étend…
Il était donc somme toute logique que ce Jeu se risque au Domaine du Jeu Vidéo. Après quelques éditions sommaires sur PC, nous pensions avoir trouvé la perle rare avec une adaptation sortie en 2010 sur Xbox 360 & PC, l’envoûtant Risk : Factions. Non dénué de quelques ratés, ce Jeu avait eu le bon goût de faire évoluer les règles vieillissantes en ajoutant des variantes de Jeu bienvenues. Cette adaptation poussait même le bouchon en offrant une dizaine de Maps diverses et variées et en les dynamisant avec des Interactions, possibles grâce à sa transformation en Jeu-Vidéo.
Bref, vous l’aurez aisément compris, Risk Factions devint alors la meilleure adaptation vidéoludique sans trop de mal, renouvelant ainsi l’intérêt de ce Jeu. Et puis nous ne savons pas trop ce qu’il s’est passé entre 2010 et 2015. La seule certitude, elle nous vient de Pierre Corneille : « A vaincre sans Péril, on triomphe sans Gloire »…
C’est hélas ce qui arriva à Risk, une nouvelle mouture sortie sur Xbox ONE en 2015. Comme son sobre petit Nom nous le laissait déjà comprendre, exit les fioritures et rétropédalage pour aller à l’essentiel. Dans ce cas présent, le retour aux sources fait mal… Très mal… En comparant les deux éditions (2010 et 2015), fini les Factions, les éléments dynamiques et le nombre de Maps (retour à la seule Carte du Monde). Il ne restait qu’une version classique du Jeu de Plateau, déplaçant les Conflits de la Seconde Guerre Mondiale vers une Guerre plus Moderne, rendu 3D à la clé et quelques Variantes de Jeu conservées.
Il en résulta malgré tout une adaptation correcte du Jeu et les puristes du genre purent s’en donner à cœur joie. Pour la nouveauté en revanche, il fallait se diriger dans l’application Hasbro Game Channel. Et c’est à cet instant précis que la petite déception se transforma en un sérieux goût amer laissé dans le palet…
« Tant que le grain ne manquera pas au colombier, le colombier ne manquera point de pigeons. » Risk devient Marketing sur Consoles…
Pigeonnade enclenchée pour se ranger dans la norme, Hasbro Game Channel eut l’idée de proposer un petit Encart à côté du Jeu-Vidéo « Risk », fraîchement sorti. Nommé Risk : Urban Assault, un petit Cadenas pour signifier que ce contenu était inaccessible, cet Encart nous gratifia d’un succinct « A venir prochainement ». Pouvait-on seulement apercevoir sur l’image une Carte représentant New-York et un Personnage posté fièrement devant. Il n’en fallu pas plus pour laisser supposer le Retour des Factions et de nouvelles Maps prévues.
Malgré cette manière de procéder plus que douteuse, convenons-en bien, mais hélas trop répétée, la palpitation prit le pas. Et le mode « Pigeon » fut activé ! Les jours et les Mois se succédèrent alors sans que nous n’ayons de nouvelles concernant cet éventuel DLC. Il fallu alors attendre le Printemps pour que Microsoft dévoile par erreur sur le Marché ce futur Contenu. Mais le Mal était déjà fait et le 02 Août 2016 signerait donc un repos forcé pour ainsi profiter du Jeu !
Maintenant que la Guerre fait rage et que les troupes sont déployées, retroussons nos manches et sortons nos plus beaux Dés. Invoquons au passage Tyché ou Fortuna, au choix, et partons ensemble à la conquête de Risk : Urban Assault !
II. LA TECHNIQUE
En Résumé : Proposé à 15€, jouable jusqu’à cinq joueurs en Local et en Ligne, Risk : Urban Assault reprend le Design global de son prédécesseur de 2015. Le Jeu propose une modélisation des Cartes et des régiments en 3D, agrémenté d’un son 5.1 d’ambiance comme il se doit. Pas de superflu, l’ensemble est propre et pratique. Seulement retiendra t-on une ergonomie quelque peu à la traîne et une lisibilité des informations pas toujours évidente. Pour les Chasseurs en Herbe, les Succès sont au rendez-vous et les plus Challengeurs pourront même ajouter d’autres défis via les Applications Hasbro Game Channel et Ubisoft Club.
L’Expérience et la Connaissance… Tout l’Art d’un bon départ !
Tout d’abord, première nouvelle, et contre toute attente, Risk : Urban Assault n’est pas un DLC mais un Jeu à part entière. Ubisoft a donc pris la décision d’éditer une nouvelle mouture de Risk pour 2016, jouable jusqu’à cinq joueurs, en Local comme en Ligne.
Proposé à 15€ sur le Marché Xbox, Risk : UA (pour les intimes) reste dans la moyenne des prix pour ce genre de Jeu. La version de 2015 était proposé il y a un an au même prix (10€ maintenant) et Risk : Factions sur Xbox 360 demandait à l’époque la même somme. En conclusion, aucune véritable surprise à ce niveau.
Risk : UA est développé par Zoë Mode, déjà aux commandes de la Version 2015 et ça se repère dès le premier coup d’œil. Les Menus, couleurs et le Design dans sa globalité n’ont pas évolué d’un iota. Les Joueurs de la précédente Version ne seront pas déroutés et les nouveaux découvriront des Menus simples, pratiques et accessibles.
Le seul reproche à effectuer concernerait l’Ergonomie générale : C’est toujours aussi lent bon sang ! Passé ce constat navrant, nous retrouvons facilement notre chemin pour jouer à la Campagne, créer des parties personnalisées en Local, jouer en Ligne (en Ligue ou non Classé), vérifier nos Stats/Récompenses et consulter les Classements.
« 8640p en 300 Fps, option 20K et Surround 20.5 trololol ! » La Course aux Pixels dans 3, 2, 1…
Que l’on soit clair de suite, nous ne jouons pas à Risk pour des Graphismes, ni pour une Musique envoûtante, ni même pour des sons dignes des plus grands Studios de Mix. Il aurait pu être en 2D/Stéréo que le Test aurait été exactement le même. Bon, ne crachons pas non plus sur la mouture en 3D qui flatte la rétine et un petit 5.1, ça serait malhonnête tout de même. La modélisation des Véhicules terrestres/aériens et la virtualisation de la Carte donnent le ton. C’est amplement suffisant. Nous aurons tôt fait d’oublier l’existence même de ces animations pour un appui sur « X » autrement plus rapide et certainement plus efficace (hors tactique sournoise) #lesvraissavent.
Niveau Audio, votre subwoofer ne risque pas de rendre l’âme et vos voisins remercieront vos enceintes de rester raisonnables. Ici, pas de chichi, simplement une Musique et des Sons d’ambiance, ça ne va pas plus loin. En même temps, ce n’est pas ce que l’on demande à ce genre de Jeu considéré sur Xbox ONE comme Indépendant et qui coûte 15 balles. N’allons pas lui demander de nous décoller la rétine avec des effets « Wahou » ou de nous faire apparaître de jolies Licornes à chaque fois que l’on annexe un Territoire. Quoique sur le dernier point…
Pour ce qui est de la Jouabilité, rien à reprocher. Qui sait lire à l’écran les infos n’aura aucun mal à gérer les touches, les étapes (Recrutement/Attaque/Renforcement) et les explications données. IRIS (coucou Cortana), votre Secrétaire personnelle InGame (nous ne voyons que la tête, je vous vois venir petits malins) dispensera même quelques précieux conseils pour les nouveaux joueurs, pour peu qu’ils appuient sur une touche.
Parmi les points négatifs, nous ne pouvons toujours pas exclure un joueur dans la salle d’attente alors que nous créons une partie et qu’il tarde à valider sa présence. Un comble tout de même, pourtant présent en 2010 sur Risk : Factions. Précisons aussi que les Bandeaux d’avertissement à gauche en pleine partie disparaissent tout aussi vite qu’ils sont arrivés. De ce fait, décrypter les Cessez-le-Feu et autres trucs du genre s’apparente à du Sport. Enfin, notifions que les indications données ne sont pas toujours évidentes à déchiffrer et qu’un certain temps de compréhension est nécessaire avant d’avoir toutes les cartes en main pour jouer sereinement. Ca tombe à pic, le Test est là pour vous éviter ce genre de péripéties malencontreuses !
« La Clé du Succès est simple : Fais de ton mieux. » Chassons (et oublions pour une fois ces adorables Pokémons) !
Pour les amateurs, et nous savons qu’ils sont nombreux, affichant en toute fierté ce GamerScore extraordinaire démontrant un acharnement passionné, Risk de déroge pas à la règle. 20 Succès (totalisant les 1000G) vous tendent les bras, et seulement quelque uns feront appel à la pratique intensive du Jeu pour en venir à bout. Un seul reste la cerise sur le gâteau et demandera de jouer énormément (et accessoirement de gagner en Classement).
Si votre soif de performance n’est toujours pas assouvie, sachez que d’autres Défis n’attendent que vous sur les Applications Ubisoft Club et Hasbro Game Channel. Alors que la première comprend 7 Badges et 6 Actions Club, la seconde propose 35 Défis supplémentaires (parfois à cumuler avec les Succès), puis 3 quotidiens.
Explications sur ce point : Plus vous jouez sur un Jeu soutenu par ces Applications et débloquez les Défis correspondants, plus vous gagnez des Points de fidélité dans ces dernières. Ces points peuvent ensuite être échangés contre des récompenses qui vous serviront dans les Jeux. C’est ainsi que vous pourrez débloquer deux Commandants supplémentaires et des illustrations pour « Risk : UA » par exemple. Nul besoin de préciser j’imagine que les illustrations peuvent aller se loger gracieusement là où nous avons tous une petite idée et que nous retiendrons surtout les Commandants offerts, pas dégueulasses pour un sou. Mais ne brûlons pas les étapes et dégustons le Menu en commençant par le Solo proposé !
III. LE SOLO
En Résumé : Avec un seul mode de Jeu, une variante des règles prenante et rafraîchissante, Risk : Urban Assault enrichi l’expérience en ajoutant quelques nouveautés bien pensées. La Campagne permettra aux nouveaux joueurs de comprendre facilement les mécaniques de jeu. Pour les plus fifous, boucler cette dernière représentera un véritable Challenge, tant vous aurez parfois l’impression d’affronter Skynet au meilleur de sa forme. Les cinq Cartes proposées remplacent la Carte du Monde habituelle pour déplacer les conflits et éviter ainsi toute monotonie. Bien pensées, nous reprocherons simplement un léger manque de lisibilité à l’ensemble.
Generalissimo Meow a pris sa Retraite… C’est maintenant à toi de Jouer Le Bleu !
Le Jeu fait suite à la pseudo Campagne entamée en 2015. « Pseudo », parce que soyons honnête, nous ne jouons pas à Risk pour sa Campagne… Mais faut-il bien avouer que Zoë Mode a fourni le minimum syndical pour qui souhaite. Alors qu’en 2020 le monde était en Guerre, les Continents durent subir le courroux de Mère Nature en 2060. Les Gouvernements se sont alors effondrés et nous sommes à présent en 2080. Cinq Factions se disputent les plus grandes Villes du Monde. Voilà pour le Pitch de départ. Simple, concis, efficace.
Avant d’entamer les hostilités, dévoilons l’une des nouveautés de cet opus : Le mode de Jeu. Oui, vous avez bien lu, il n’y en a qu’un. D’emblée, avant que la grogne ne rejoigne les rangs, sachez que c’est de loin une des meilleures variantes, tous Risk confondus, à laquelle il nous a été donné de jouer ! Oui, rien que ça. Tactique au possible, cette dernière change beaucoup de choses pour les habitués. Nul besoin à présent de raser la Carte pour vaincre, il suffit d’avoir construit (ou capturé) un certain nombre d’Hôtels de Ville (variable selon les paramètres de Jeu). Ceux là même que nous gagnons directement après avoir conquis un Continent. Et à placer sur l’un des Territoires de ce dernier à notre bon gré.
A cette règle s’ajoutent plusieurs autres nouveautés dont nous parlerons dans ce Test. Citons pèle mêle la possibilité d’engager des Commandants (disposant d’un pouvoir qui leur est propre), de former des alliances (éphémères ou non), de fabriquer un Armement Militaire pour nous aider… Autant de possibilités qui changeront le cours des parties et la stratégie des joueurs à n’en point douter ! Soyons francs, certaines règles sont empruntées aux Jeux de Plateaux Risk les plus récents. Mais ceci touillé, à l’instar d’une bonne salade composée, régale assurément.
« Les seuls généraux à suivre aux talons, ce sont les généraux des p’tits soldats de plomb. » Quand Georges Brassens avait tout compris à Risk…
Direction donc la Campagne pour commencer. A vrai dire, cette dernière sert plus de Camp d’entraînement pour découvrir les nouveautés de cet opus qu’autre chose. Oubliez souvenirs et récompenses à débloquer, Zoë Mode trouve que c’est Useless. A noter que chaque couleur bien connue des joueurs de Risk représente une Faction. N’étant absolument pas friands des Modes Solo habituellement, force est de reconnaître que cette Campagne s’avère être un bon point.
Alors que certains joueurs préféreront lancer quelques parties personnalisées pour se familiariser avec tout le bousin (chose faite au départ), jouer la Campagne pour être accompagné et tenu par la main représente une étape presque indispensable pour tout nouveau Joueur de Risk. Les plus férus retrouveront leurs marques assez vite mais devront néanmoins revoir leurs habitudes vis-à-vis des nouvelles mécaniques. Risk : UA apporte en effet un véritable vent de fraîcheur quant aux nouveautés dévoilées.
Chaque Carte de la Campagne propose jusqu’à cinq objectifs à accomplir. Autant le dire de suite, rassembler les cinq fournira un véritable Challenge aux plus sportifs ! Ce qu’il est demandé n’est pas forcément à remettre en cause, c’est surtout cette I.A monstrueuse qui représente notre Némésis ! Risk, cet univers impitoyable… La plupart auront tôt fait de continuer la Campagne et de passer outre l’accomplissement de tous les objectifs.
Les plus Maso mourront encore et encore pour finir par triompher de cette quintessence orchestrée pour gonfler une durabilité faussée. L’I.A qui ressemble plus à Skynet qu’à C-3PO n’a d’égal à nos yeux que le crétinus tout heureux qu’il est de gonfler artificiellement une durée de vie qui n’avait pas besoin de ça… Vous l’aurez compris, nous avons eu quelques déboires avec cette IA scandaleuse. Heureusement, vous ne rencontrerez globalement ce problème qu’en Campagne. L’I.A ayant le bon goût pour le reste de laisser les grands s’amuser entre eux (ou alors, elle n’aura pas le temps de s’organiser logiquement).
« La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre. » Quand Yves Lacoste étudie le Terrain avant d’attaquer…
Nous commençons donc par découvrir Londres. Le Jeu nous emmènera par la suite voyager vers Paris, New-York, Shanghai et Hambourg. Ce sont donc cinq nouvelles cartes qui viennent varier les plaisirs et les parties. C’est toujours plus que son prédécesseur de 2015, moins que celui de 2010… N’allons pas faire les fines bouches pour autant, elles sont bien étudiées pour la jouabilité globale. Un poil plus petites en moyenne que la Carte du Monde classique que l’on connaît, elles demanderont quelques parties de chauffe pour en comprendre les tenants et aboutissants.
A titre d’exemple, Paris et New-York disposent de 38 Districts, Londres vient les titiller avec 36 Districts alors Shanghai se la joue en catimini avec seulement 35 Districts. Seul Hambourg tire son épingle du Jeu et rejoint la Carte du Monde traditionnelle avec 42 Districts. En revanche, toutes disposent de 6 Quartiers. Attendez, on rembobine… Districts et Quartiers ? Késako ?
Et bien oui, les Territoires s’appellent maintenant des Districts et les Continents sont devenus des Quartiers. Il va falloir s’y faire, ça évitera quelques surprises et interrogations au début. Mauvais point en revanche pour ces Maps, la lisibilité screugneugneu ! Damned, l’impression globale qui se dégage est que le Gamin de six piges d’un Dev de Zoë Mode a dessiné les contours de certaines Cartes…
Mais surtout, ce n’était pas possible d’écarter, ne serait-ce que d’un chouia, les Continents/Quartiers pour mieux les repérer ? Nous ne sommes plus tout jeunes, mais il ne faut pas pousser Papy dans les orties non plus… Ceci étant dit, passons maintenant au St Grall de Risk, le Multi, la meilleure recette de Mère-Grand !
IV. LE MULTI
En Résumé : Fort des nouveautés présentes, Risk : UA propose un contenu complet pour passer de bonnes soirées. Entre les Commandants et leurs capacités, les Bâtiments qui complètent les régiments, le Maire et ses choix de fille de joie, il y a de quoi rythmer le Gameplay pour savourer des parties endiablées. Enfin, le fameux Cessez-le-feu qui plaira au plus perfides et les choix Stratégiques d’étoiles à dépenser complètent un tableau déjà bien chargé pour s’amuser. En revanche, nous verrons sur la longueur si les Capacités du Maire, le cessez-le-feu et la Base Lance Missiles ne gâchent pas le plaisir de Risk.
Le Centre de Commandement vous appelle Soldat ! Prenez part au vrai Combat !
La première bonne idée de Risk : UA pour rafraîchir les règles vieillissantes est de proposer plusieurs manières de dépenser vos étoiles. Auparavant, vous gagniez une à deux étoiles pour l’ensemble de vos attaques réussies dans votre tour de jeu. Etoiles à accumuler pour ensuite pouvoir les dépenser en Régiments supplémentaires. C’est toujours le cas maintenant, rassurez-vous. Mais le Jeu offre à présent deux autres possibilités pour dépenser ces étoiles tant convoitées. Vous pourrez en effet choisir à la place de recruter un nouveau Commandant si le votre a succombé à cette terrible Guerre (point abordé plus loin). Ou alors, peut-être préférerez-vous délaisser vos troupes de chic et de choc pour un armement autrement plus sophistiqué ?
Cette nouveauté n’est vraiment pas pour nous déplaire, tant cette réflexion supplémentaire vous demandera de faire des sacrifices et modifiera votre Stratégie de jeu, soyez en certain. Risk : UA propose toute une batterie d’Armement Militaire, les Bâtiments, illimités tant que vous avez de la place. Au nombre de trois, ils sont à poser sur des Territoires que vous contrôlez et qui sont Vides de tout autre Bâtiment ou HDV (Hôtel de Ville pour les intimes). Alors que la Base Militaire vous offrira un joli +1 à chacun de vos dés défensifs pour une étoile seulement, la Tour radio vous demandera d’en dépenser deux. Mais cette dernière vous permettra de récupérer une étoile gratuitement à chaque début de votre tour, et ceci pour chaque Tour radio sous votre contrôle ! Un très bon moyen d’engranger des étoiles facilement en somme.
Enfin, la cerise sur le gâteau dont vous vous délecterez se nomme la Base Lance Missiles, disponible pour une étoile. Véritable frappe chirurgicale un peu Cheatée, faut-il le préciser, elle vous permettra une fois posée, d’aller chatouiller un adversaire jusqu’à deux Territoires adjacents. Une fois par tour, vous lancerez alors un dé si vous souhaitez l’utiliser. Entre 2 et 3, vous dégagerez 1 unité ennemie, entre 4 et 5, l’Adversaire se défaussera de 2 régiments alors que faire un 6 anéantira toute la première rangée de Soldats ennemis. Attention en revanche, si votre super dé de la mort qui tue vous sort le chiffre 1, c’est vous qui mordrez la poussière ! En plus de détruire votre Base Lance Missiles, vous perdrez 1 unité. Un juste retour des choses pour un Armement abusé ? Vous êtes seul juge !
« Il n’y pas cinquante manières de combattre, il n’y a en qu’une, c’est d’être vainqueur. » Quel philosophe cet André Malraux ! Tout est dit.
Et pour gagner un Conflit, nous aurons besoin de Leaders : Les Commandants justement ! A ne surtout pas sous-estimer, ils représentent une aide précieuse. A chaque début de partie, vous choisirez un Chef de Faction parmi d’autres. Précisons que votre couleur ne sera pas anodine quant au choix des Commandants. Certains sont neutres, d’autres jurent fidélité aux Factions. Comprenez par là que vous ne pourrez jamais accéder aux Dix Commandants disponibles si vous ne jouez que la Couleur rouge par exemple. Egalement, le choix du Chef de Faction dépendra de l’ordre de tour établi en Jeu. Si vous êtes dernier, vous n’aurez guère plus de choix qu’une Grenouille sans Nénuphar.
Ne commencez pas à rager, vous pourrez négocier votre supériorité quand même ! Chaque Commandant dispose de ses propres capacités et vous ne pouvez en avoir qu’un à la fois en votre possession. Durant nos longues sessions, nous n’en avons rencontré aucun plus Cheaté que l’autre. Le tout à l’air d’être bien organisé pour fournir des parties équilibrées. A noter cependant que si vous ne protégez pas suffisamment votre Commandant, ce dernier en viendra à mourir. Le jeu vous parlera alors de « Prisonnier de Guerre », que nenni ! L’ennemi récupère des cacahuètes et vous devrez alors déboursez des étoiles si vous souhaitez en récupérer un. En sacrifiant un autre choix possible, comme vu précédemment.
Mais pour ressortir vainqueur de ces conflits et asseoir votre supériorité, il vous faudra prendre en compte une autre nouveauté qui influe énormément sur le cours de parties. Si vous remplissez les conditions requises (le plus de HDV et de Districts en résumé), vous pourrez briller en tant que Maire ! Vous choisirez en début de tour entre deux solutions possibles.
« Fonds Publics » vous permettra de voler dans des Caisses fictives trois étoiles (#assisté), d’en garder deux pour vous et d’offrir la dernière au joueur de votre choix (#complotiste). « Faction Hors la Loi » vous débarrassera d’un ennemi un peu trop collant (#charogne). Pour cela, vous offrirez trois étoiles (toujours piochées dans les Caisses fictives) à celui qui chargera le plus l’ennemi ciblé (#Assassin). De quoi rendre les parties trépidantes et de suite moins marrantes pour le pauvre Hors la Loi qui n’avait rien demandé !
« A la guerre, l’audace est le plus beau calcul du génie. » Napoléon, en revanche, n’a jamais joué à Risk, c’est certain…
Finissons le tour du propriétaire en abordant la dernière nouveauté, le Cessez-le-Feu (ou l’Anti-Maire gripsou par excellence). A la fin de votre Tour de jeu, vous pourrez proposer à un joueur une Alliance pour arrêter de vous attaquer mutuellement (une trêve en quelque sorte). Choisissez la durée souhaitée (entre un et cinq tours) et le nombre d’étoiles (une à cinq également) que vous donnerez à ce joueur s’il respecte l’arrangement (c’est vous qui banquez cette fois, faut pas déconner non plus hein). A partir de là, le joueur ciblé verra un message apparaître (pour peu qu’il ait de bons yeux – Cf partie TECHNIQUE) et choisira de respecter (ou non) votre proposition. Si vous avez bien négocié, le joueur recevra son pot de vin. Sinon, vous boufferez des pissenlits par la racine. Mais qui s’y risque s’y pique finalement !
Concluons ce Test par quelques Astuces toujours bonnes à prendre :
- Attaquer un territoire ennemi avec le Territoire de votre Commandant offrira +1 à votre meilleur Jet de dé.
- Pour débuter, préférez comme Commandants Brin, Weller ou Volgoth, plus abordables.
- Toujours attaquer un ennemi avec au moins trois à cinq régiments de plus (dans la mesure du possible) ! Les Jets de Dés étant ce qu’ils sont, autant se blinder et éviter de rager (et pour les plus hargneux, que votre Console ne finisse dans la rue).
- Vos Territoires peuvent parfois se retrouver vides de tout régiment, donc à zéro. Oui, c’est normal et nouveau, ne criez pas au bug.
- Si un adversaire attaque votre territoire protégé par un Commandant et qu’il réussit à l’annexer, votre Chef de Faction orchestrera une manœuvre d’évitement et ira se réfugier ailleurs. Pour peu que vous disposiez d’un territoire adjacent à celui qui a été attaqué.
- Si jamais un Hors la Loi est déclaré, sachez qu’en cas d’égalité de deux joueurs, ils reçoivent chacun une étoile. La troisième est bazardée. Certainement dans des pots de vin…
V. CONCLUSION
TECHNIQUE
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SOLO
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MULTI
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NOTE FINALE
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Vous comptez jouer en Local ou au Mode Solo uniquement ? Passez votre chemin hérétique ! Vous connaissez Risk et n’aviez jamais joué aux jeux disponibles sur Consoles auparavant ? La Variante proposée vous plaît ? C’est sans doute le moment d’en profiter. Vous connaissez Risk et aviez Risk : Factions sur Xbox 360 ? Passez le Cap, il y a peu de chances maintenant que le sus-cité débarque en Rétrocompatibilité (et pourtant, O combien nous l’espérions). Vous connaissez Risk et aviez la Version 2015 ? Réfléchissez à une seule chose : Le mode de Jeu disponible vous plaira t-il ? Vous connaissez Risk et aviez déjà Risk : Factions et la Version 2015 ? Ajoutez ce nouvel opus à votre collection très clairement. Vous prendrez alors du plaisir à affronter de parfaits inconnus et/ou vos amis lors de soirées ou d’apéros improvisés (avec modération évidemment) !
Quoiqu’il en soit, vous pouvez aisément ajouter 1 étoile supplémentaire (selon votre NOOBitude aux Jets de Dés) à la Note Finale si vous comptez y jouer entre potes 😉
